F.O.L. - CLUB AMICAL PROGRESSIF DE LOGGO "LORD BYRON"


ACTIVITES DU CLUB AMICAL PROGRESSIF DE LOGGO

 

Samedi, 7 juillet 2018 - Excursion à Égine

 

     Excursion à Égine

 

Départ de Loggo: 6.00 heures

    

 

Égine

Égine est une île du golfe Saronique, au sud-ouest d'Athènes. Ses habitants sont les Éginètes.

De forme triangulaire, elle est située au centre du golfe Saronique. Le mont Oros domine l'île, qui dispose de peu de ports.

Elle est célèbre pour son temple d'Aphaïa, un des trois temples du triangle sacré qui comprend également le Parthénon et le Sounion. Elle fut longtemps une grande rivale d'Athènes, dans l'Antiquité comme au début du XIXe siècle. Égine fut une des premières cités maritimes et commerçantes de la Grèce antique : elle eut la première marine de Grèce, et fut la première cité à battre monnaie. En 1828-1829, elle fut la première capitale de la Grèce luttant pour son indépendance, et les premières pièces du jeune État grec y furent frappées. L'île est aussi la principale productrice de pistaches de Grèce.

 

St. Nectaire d'Égine

St. Nectaire d'Égine, né le 1er octobre 1846 à Silivri, en Thrace, mort le 8 novembre 1920 à Athènes, archevêque de la Pentapole et fondateur du monastère de la Sainte-Trinité à Égine.

Né au bord de la mer de Marmara dans une famille modeste, il vient très jeune travailler à Constantinople. Il devient moine au Néa Moni de Chio, puis il gagne Le Caire et Alexandrie où il est sacré évêque de la Pentapole c’est-à-dire de la Cyrénaïque. Jalousé et odieusement calomnié, il doit quitter l'Égypte. Il vit en Eubée puis à Athènes où il dirige une école ecclésiastique. Il fonde dans l'île d'Égine un monastère de moniales où il est enterré. Thaumaturge, il est devenu un des saints les plus populaires de l'Église grecque et sa renommée a atteint le monde entier. Il est célèbre pour avoir composé des hymnes en l'honneur de la Vierge Marie, dont Agni Parthene, Vierge Pure.

 

Temple d'Aphaïa

Le temple d'Aphaïa (ou d'Aphéa), de style dorique, est un des trois temples du triangle sacré Parthénon, Sounion et Aphaïa. Situé sur l'île argo-saronique d'Égine, longtemps pris pour le temple à Zeus Panhellénios, puis à Athéna. On continue parfois encore à l'appeler « Athéna Aphaïa ». Il date de la fin du VIe ou du début du Ve siècle av. J.-C. On considère qu'il fait le lien entre la période archaïque et la période classique de l'art grec. Ses célèbres frontons sont conservés à la Glyptothèque de Munich.

Le temple d'Aphaïa est installé au sommet d'une colline où l'on rendait, à partir du XIIIe siècle avant notre ère, un culte à une divinité féminine, voire à une déesse-mère, comme l'indiquent les statuettes féminines mycéniennes trouvées sur place. Le sanctuaire est entouré d'un mur de péribole. Sur la terrasse artificielle, au sud-est du temple, on peut voir des restes des logements des prêtres, ainsi que de trois baignoires pour les purifications rituelles.

L'autel, qui faisait douze mètres de large, était, comme c'était l'usage, à l'extérieur du temple, à l'est.

Trois bâtiments se sont succédé au sommet de cette colline boisée : un sanctuaire datant de la fin du VIIe ou du début du VIe siècle avant notre ère ; un bâtiment plus grand datant de 570-560 avant notre ère et détruit par le feu ; et enfin le temple actuel, érigé entre 500 et 450 avant notre ère, très sûrement après la bataille de Salamine. Le temple aurait été abandonné après 431 avant notre ère et l'expulsion des Éginètes par les Athéniens.

Pendant très longtemps, on considéra qu'un si beau temple ne pouvait être consacré qu'à Jupiter Panhellénios, comme on disait jusqu'au début du XIXe siècle dans un Occident marqué par la culture latine. À la fin du XIXe siècle, on ne considérait plus que le temple était consacré à Zeus, mais à Athéna. Il fallut attendre les fouilles allemandes menées par Adolf Furtwängler (qui mourut d'une fièvre contractée lors des fouilles) en 1901-1903 et la découverte d'un relief votif à Aphaïa pour déterminer une attribution définitive. Cependant, le temple est encore souvent appelé Athéna Aphaïa.

Photo:

 


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