TIRANA

Histoire
Tirana, mentionné dès 1418 comme un village dans un document vénitien, devient une ville en 1614 quand le général ottoman Sulejman Pasha (en) y construisit une mosquée, une boulangerie et des bains turcs.

La ville resta de taille modeste jusqu'au début du XXe siècle. En 1910, elle ne comptait que 12 000 habitants. Le coup d'envoi de sa croissance fut donné par son élévation au rang de capitale en 1920, par le gouvernement provisoire établi au Congrès de Lushnjë. En 1944, le gouvernement communiste d'Enver Hoxha confirma ce choix.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle la ville fut occupée par les Allemands, la population atteignait 60 000 habitants. Suivit une période d'expansion industrielle et démographique (137 000 habitants en 1960). À la fin des années 1990, le mouvement s'accentua avec l'arrivée massive d'Albanais du nord du pays.

Depuis quelques années, la capitale souffre de surpopulation, les infrastructures urbaines n'ayant pas été suffisamment adaptées. Il existe des problèmes dans le traitement des déchets, dans l'approvisionnement en électricité, en eau courante. Pourtant, de nouveaux bâtiments sont construits régulièrement (on soupçonne certains promoteurs immobiliers de blanchir de l'argent sale).

Un autre problème majeur est l'apparition d'une pollution atmosphérique catastrophique, liée essentiellement à l'accroissement anarchique du trafic automobile. La plupart des voitures circulant en Albanie ne sont pas aux normes environnementales européennes. On y trouve de vieilles Mercedes-Benz diesel d'origine allemande, et le carburant utilisé en Albanie contient plus de soufre et de plomb que dans le reste du continent.

Edi Rama, maire de 2000 à 2011, a entrepris des efforts pour rendre sa ville plus attrayante, en taxant les industries polluantes et en rénovant des quartiers et des espaces verts. Ainsi, les berges de la rivière Lana ont été rendues à la nature après la démolition de quartiers insalubres. Il a également promis de s'attaquer au problème de la pollution automobile.

 

Histoire
Tirana, mentionné dès 1418 comme un village dans un document vénitien, devient une ville en 1614 quand le général ottoman Sulejman Pasha (en) y construisit une mosquée, une boulangerie et des bains turcs.

La ville resta de taille modeste jusqu'au début du XXe siècle. En 1910, elle ne comptait que 12 000 habitants. Le coup d'envoi de sa croissance fut donné par son élévation au rang de capitale en 1920, par le gouvernement provisoire établi au Congrès de Lushnjë. En 1944, le gouvernement communiste d'Enver Hoxha confirma ce choix.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle la ville fut occupée par les Allemands, la population atteignait 60 000 habitants. Suivit une période d'expansion industrielle et démographique (137 000 habitants en 1960). À la fin des années 1990, le mouvement s'accentua avec l'arrivée massive d'Albanais du nord du pays.

 

Depuis quelques années, la capitale souffre de surpopulation, les infrastructures urbaines n'ayant pas été suffisamment adaptées. Il existe des problèmes dans le traitement des déchets, dans l'approvisionnement en électricité, en eau courante. Pourtant, de nouveaux bâtiments sont construits régulièrement (on soupçonne certains promoteurs immobiliers de blanchir de l'argent sale).

Un autre problème majeur est l'apparition d'une pollution atmosphérique catastrophique, liée essentiellement à l'accroissement anarchique du trafic automobile. La plupart des voitures circulant en Albanie ne sont pas aux normes environnementales européennes. On y trouve de vieilles Mercedes-Benz diesel d'origine allemande, et le carburant utilisé en Albanie contient plus de soufre et de plomb que dans le reste du continent.

Edi Rama, maire de 2000 à 2011, a entrepris des efforts pour rendre sa ville plus attrayante, en taxant les industries polluantes et en rénovant des quartiers et des espaces verts. Ainsi, les berges de la rivière Lana ont été rendues à la nature après la démolition de quartiers insalubres. Il a également promis de s'attaquer au problème de la pollution automobile.

 

Architecture et lieux remarquables
La plupart des endroits intéressants sont situés à proximité de la Place Skanderbeg, grand espace ouvert au cœur de la ville.
• Le musée d'histoire naturelle
• La Pyramide (actuellement salle d'exposition, ancien mausolée d'Enver Hoxha)
• L'Opéra datant des années 1960 et de style soviétique
• Palais de la Culture, bâti dans le style soviétique (avec théâtre, galeries d'art, restaurants et cafés)
• Le légendaire restaurant Taiwan Center
• L'ancien ministère de la Guerre (fresques sculptées - réalisme socialiste)
• Coupole et minaret de la mosquée Et'hem Bey (Xhamia e Et'hem Beut), construite de 1794 à 1821
• La Grande Mosquée de Tirana, en construction depuis 2015
• La Tour de l'Horloge (Kulla e Sahatit), construite en 1821-1822
• La place Skanderbeg (Sheshi Skënderbej) : immeubles datant de l'occupation italienne et de style fasciste ; aujourd'hui occupés par des ministères.
• Le pont de Tabakkane datant de l'époque ottomane et se trouvant sur la rive droite de la Lana (XVIIe – XVIIIe siècles).
• Le Stade Qemal-Stafa (démoli depuis juin 2016 et actuellement la construction d'un nouveau stade national moderne de 26 000 places)
• Le parc National du Lac (Parku i liqenit)
• La montagne de Dajti avec ses restaurants de cuisine traditionnelle albanaise (Mali Dajti) et son long parcours en téléphérique.
• Le grand boulevard Deshmoret e Kombit (6 km environ).
• L'ancien quartier résidentiel du gouvernement communiste (Blloku) avec ses restaurants, ses pubs et bars. Lieu très fréquenté par la jeunesse huppée albanaise.

Les quelques autres bâtiments dignes d'intérêt sont les administrations, les académies et universités de Tirana.

 


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