Le CLUB AMICAL PROGRESSIF DE LOGGO "LORD BYRON", en collaboration avec le FILMCLUB Egio, a organise une projection de film dans le cinéma d'été du Centre culturel de Loggo.
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Le Thairos-Film-Festival poursuit son voyage et s'arrête là où il a commencé à l'été 2017. Au cinéma toujours accueillant de Loggo et en coopération avec le AMICAL PROGRESSIF DE LOGGO "Lord Byron", le film "Z" de Kostas Gavras sera projeté le mercredi 19 juillet à 21.00 heures.
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"Z" (1969) « Ζ » (zêta) est l'initiale du mot grec ancien « ζῇ / zi », qui signifie « il vit » ou « il est vivant ». Les opposants inscrivaient cette lettre sur les murs pour protester contre l'assassinat de Grigóris Lambrákis. Au festival de Cannes 1969, Z reçoit le prix du jury et le prix d'interprétation masculine est décerné à Jean-Louis Trintignant. Le film obtient ensuite, en 1970, l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l'Algérie et le Golden Globe du meilleur film étranger. Synopsis Dans les années 1960, dans un pays méditerranéen (il est montré de façon allusive qu'il s'agit de la Grèce), dans le contexte de la guerre froide, les corps de la gendarmerie et de la police estiment qu'il est de leur devoir de s'opposer, par tous les moyens, aux mouvements considérés comme subversifs, qu'il s'agisse du communisme, de l'anarchisme ou du pacifisme. Le nouveau et charismatique chef de l'opposition parlementaire, surnommé « le Docteur », quitte la capitale et arrive dans la grande ville du nord du pays pour tenir une conférence en faveur du désarmement. Avant même le début de la conférence, une contre-manifestation commence. Des heurts ont lieu entre les partisans du Docteur et les contre-manifestants, tandis que les forces de l'ordre font preuve d'une passivité évidente. Un député, membre du même parti que le Docteur, est tabassé. Lorsque le Docteur, après son allocution, traverse la place au milieu de la confusion, un triporteur surgit. Au moment du choc, le Docteur s'écroule. Il va décéder à l'hôpital de ses blessures. La préfecture publie immédiatement un communiqué officiel : il s'agirait d'un malheureux accident, causé par deux ivrognes. Un jeune juge d'instruction est chargé de l'enquête. Le jeune magistrat n’éprouve aucune sympathie pour la gauche politique, ni pour le communisme, ni même pour le parti du « Docteur ». Mais, intègre, il tient à faire toute la lumière sur l'incident. Il découvre rapidement des indices et des contradictions qui lui font conclure qu'il s'agit en fait d'un assassinat, exécuté par des membres d'une organisation d'extrême droite, les CROC (Combattants royalistes de l'Occident chrétien). Surtout, alors que, dans son entourage, tous lui demandent de s'en tenir à la thèse de l'accident, il comprend que toute l'affaire a été préméditée, montée et planifiée par les commandants de la gendarmerie de la région. Au cours de l'enquête, il s'avère que même les plus hautes autorités de l'État sont impliquées. Malgré tous les obstacles, le jeune magistrat ne renonce pas à poursuivre son enquête. Les résultats de celle-ci obligent bientôt le pouvoir politique à reconnaître les faits. La hiérarchie militaire est accusée d'avoir organisé, puis couvert, l'assassinat. Le procès a lieu, mais le jugement se révèle très clément envers les prévenus. Surtout, les sanctions touchant les officiers supérieurs ne sont pas rendues publiques. Ce verdict déclenche une vague d'indignation générale et le gouvernement démissionne. Mais, alors que les sondages prévoient une large victoire de l'opposition aux élections, les militaires prennent le pouvoir. Musique : Mikis Theodorakis et Bernard Gérard Acteurs principaux
Jean-Louis Trintignant
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